Douceur des traits,
harmonie des couleurs, Yves Mériel-Bussy est un homme et un peintre passionné. Il
vit au cœur de Ploudalmézeau. Il y enseigne aussi le dessin et la peinture
et donne de l'émotion, de l a beauté
et de la couleur à tout ce qu'il touche.
Yves Mériel-Bussy était le seul peintre
à représenter la Bretagne à l'ambassade de France de Washington (États-Unis)
du 17 avril au 23 mai dernier. Ses toiles devaient ensuite rentrer en France.
Elles resteront aux USA où une galerie de Norfolk les présentera pendant l’été.
L'artiste vit à la pointe nord du
Finistère, à Ploudalmézeau, à côté de l'église où il vient de restaurer
les peintures de son père, André Mériel-Bussy.
Ancien élève des Beaux-Arts de Paris
(atelier Legueult), professeur d'État certifié "arts plastiques",
il a longtemps enseigné à Paris avant d'exercer à Brest (Kérichen et
Harteloire).
Aujourd'hui en retraite, Yves Mériel-Bussy
continue l'enseignement et son plus grand plaisir consiste à donner du plaisir
aux enfants et aux adultes qu'il conseille. Ses élèves travaillent dans son
atelier et le maître aime aussi le jugement de ses élèves sur ses toiles.
Dans une autre pièce,
l'artiste expose de nombreuses œuvres (huiles et aquarelles) et quelques
peintures de son père. En tournant son regard, le visiteur embrasse le
territoire de l'artiste, une région dont il est fier et amoureux et qui se
limite à Saint-Renan, Plougastel, Lampaul-Ploudalmézeau,
Lanildut, Portsall.
Pour le peintre, le monde
se sépare en deux catégories de personnes : ceux qui connaissent Mazou (à la
sortie de Porspoder) et ceux qui ne connaissent pas Mazou, l'un des derniers
petits ports où les bateaux sont encore amarrés à des troncs d'arbres
plantés dans une petite crique.
Mazou et Lampaul-Plouarzel
sont les deux lieux que l'artiste préfère.
Il peint aussi des enfants,
des femmes baignées de douceur et de mystères, des portraits, des maternités
et des nus aux couleurs et aux formes qui semblent éclore de fleurs
adolescentes sous une rosée de pudeur.
La finesse du dessin
transpire dans un voile de couleurs aux tons chauds et doux. L'homme est
heureux, amoureux d'une région et d'une femme éternellement adolescente et
cela se sent.
Pierre-Yves
Collinet
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